Lipolifting Structura ou comment la restauration du tissu adipeux permet une beauté durable

Quelle est l’importance des compartiments adipeux sur le vieillissement du visage?

Le vieillissement de la face est un processus multifactoriel longuement étudié qui fait intervenir des changements au niveau de la peau, de la structure osseuse et des tissus adipeux. En effet, avec le vieillissement le tissu épidermique s’affine, la production de collagène s’amenuise et le derme perd son élasticité .

Par ailleurs, le squelette facial montre une rétrusion postérieure du maxillaire supérieur et un manque de support osseux au niveau péri-orbitaire. La distribution des tissus mous connaît une modification selon deux grandes théories :

• soit la théorie gravitationnelle qui se base sur le relâchement du système ligamentaire du tiers moyen
• soit la théorie volumétrique qui repose sur la ptose des compartiments graisseux de la face

Ces deux théories étant très probablement intriquées dans le processus de vieillissement.

Il existe deux types de compartiments graisseux, un compartiment superficiel et un compartiment profond séparés par un réseau fibreux musculo-aponévrotique (SMAS).

Le compartiment graisseux profond étant très peu mobile car structurellement attaché aux tissu osseux sous-jacent, c’est le compartiment superficiel graisseux qui dans sa partie médiale va connaître un glissement vers le bas ou ptose formant ainsi le creux du cerne mais également le pli nasogénien , le pli d’amertume et la bajoue .

Le compartiment graisseux latéral quant à lui, en dehors de la ligne ligamentaire zygomatico-masseterine diminue en volume mais reste en place.

En 2025, peut-on envisager une médecine esthétique respectueuse des standards actuels sans restaurer le tissu adipeux ?

La peau de nos visages est un tissu complexe et multicouche (épiderme, derme) avec des cellules spécifiques (kératinocytes, fibroblastes) ainsi que des protéines (collagène, élastine, acide hyaluronique) qui assurent l’équilibre et la vitalité cutanée .

Longtemps, on a considéré uniquement l’épiderme et le derme pour la restauration cutanée afin d’inverser les signes du vieillissement cutané. Les différentes publications scientifiques ces dernières années, ont permis de mettre en évidence le rôle essentiel du tissu adipeux sous cutané ou d-WAT dans le maintien de la jeunesse cutanée . En effet, ce tissu adipeux constitue non seulement la couche de soutien du derme mais joue également un rôle protecteur contre les agressions extérieures tels que les rayonnements ionisants des UV.

Une des découvertes fondamentales de ces dernières années a mis en lumière que ces mêmes cellules adipeuses avaient la capacité de régénérer les cellules dermiques et participaient activement au processus de cicatrisation.

Elles possèdent une action anti-inflammatoire grâce à des médiateurs chimiques qu’elles sécrètent et communiquent avec le tissu cutané de manière très précise.

Les implications cliniques de la restauration du tissu graisseux dans des maladies inflammatoires de la peau  telles que la dermatite atopique ou le psoriasis peuvent s’avérer très intéressantes.

D’autres publications scientifiques ont permis de démontrer le rôle de prévention des adipocytes contre la fibrose cutanée ou processus pathologique d’épaississement du derme par excès de collagène entraînant une perte de flexibilité de la peau.

La compréhension de ces mécanismes de communication tissulaire a permis d’introduire la notion de Médecine régénérative en Médecine Esthétique c’est à dire une Médecine de recherche et d’applications cliniques qui vise non seulement à réparer, remplacer ou régénérer des cellules afin de restaurer une fonction altérée, mais également à soutenir les capacités intrinsèques des cellules à se régénérer elles-mêmes.

Le développement d’une nouvelle technologie NAHYCO a permis d’introduire dans le monde de la médecine esthétique un acide hyaluronique pur composé de complexes coopératifs hybrides (HCC) permettant une adaptabilité de structure très proche du tissu adipeux de façon à restaurer et à maintenir ses capacités de bioremodelage cellulaire, biostimulation et biorevitalisation inversant ainsi les signes de laxité cutanée.

Pourquoi choisir le Lipolifting Structura pour une beauté durable?

Le principe du lipolifting consiste à restaurer les tissus adipeux qui ont tendance à s’hypotrophier au niveau du visage afin de rétablir les fonctions de soutien , de réparation ou cicatrisation et d’ anti-inflammation de la peau.

Le tissu cutané ainsi soutenu sera moins sujet au relâchement et au photovieillissement et maintiendra sa vitalité, son élasticité et sa jeunesse.

L’injection de ce filler dernière génération, le plus concentré en AH du marché, se fait dans la région latérale du visage et peut se faire précocement, car c’est d’abord et avant tout un traitement de prévention du vieillissement et du relâchement cutané.

L ’intégration tissulaire de cet acide Hyaluronique pur composé de Complexes Hybrides (Haut et Bas poids moléculaire) Coopératifs (stabilisés thermiquement et non chimiquement)  est excellente .

Cette grande capacité d’intégration est dûe à la conception même de la molécule stabilisée mais non rigidifiée lui conférant une grande adaptabilité avec les structures avoisinantes mais également une plus grande résistance à la dégradation. Il n’y a donc pas de modification de la densité du tissu adipeux sous cutané lors de l’injection mais une augmentation de la vitalité et de la viabilité des cellules avoisinantes.

Par ailleurs, l’injection de Structura permet une augmentation de l’expression génique du collagène de type I (x7) et III (x12) par rapport à l’acide hyaluronique libre. Il y a donc bien une induction collagénique dans le derme à la suite d’ une injection faite dans le tissu adipeux.

L’expérience clinique nous montre une augmentation significative de l’épaisseur de la peau qui a tendance à s’affiner avec l’âge mais également une satisfaction de 96 % des patients interrogés ( Echelle GAIS: Global Aesthetic Scale ) après le premier mois qui s’est maintenu au 3ème mois .

Sources : 

• Gierloff M et al. Journal of Plastic, Reconstructive and Aesthetic surgery .2012
• Humza, D. et al. Int. J. Mol. Sci.2024
• Wang S et al. Biomater. Sci.2022
• Stellavato A et al. Plos One.2016
• Cotofana S et al. Facial Plast Surg.2016
• Rohrich Rj et al. Plastic and Reconstructive Surgery.2008
• Dolivo et al. Am. J. Pathol.2023