Je m’approche de la ménopause

Votre vie mesdames, est jalonnée d’événements souvent en relation avec votre fonctionnement hormonal.

En effet, de l’adolescence jusqu’à la ménopause en passant par les grossesses, tout votre corps et votre psychisme sont régis par des fluctuations hormonales importantes.

La prise d’oestroprogestatifs au long cours, l’exposition aux nombreux perturbateurs endocriniens et l’appauvrissement de notre microbiote a considérablement accentué ces variations.

La période de la préménopause est une période particulièrement sensible qui peut s’étaler sur une période d’un à huit ans et qui peut s’enclencher dès la quarantaine.

Elle s’accompagne d’un certain nombre de symptômes souvent dédaignés en consultation médicale classique, mais qui n’en sont pas moins éprouvants à vivre dans vos quotidiens surchargés de femme active.

Chez Hind Clinique de Beauté, nous sommes à l’écoute de vos vécus et vous nous relayez souvent une grande fragilité émotionnelle et parfois même une souffrance dans cette période charnière et longue de vos vies.

Nous avons répertorié pour vous, les différentes transformations que vous pouvez ressentir pendant la période précédant l’interruption définitive de vos menstruations.

Nous vous proposons également des solutions adaptées pour vous sentir mieux dans votre peau et traverser cette étape avec grâce.

Appréhender la ménopause

La préménopause, la périménopause et enfin la ménopause qu’est que c’est ?

Si la ménopause se définit par l’arrêt complet des menstruations, les 2 périodes de périménopause et préménopause méritent que l’on s’y attarde.

La préménopause est la période pouvant s’amorcer dès la quarantaine! et pouvant s’étaler de 1 à 8 ans contrairement à la périménopause qui englobe l’année précédant et suivant l’arrêt de vos règles.

Sur le plan physiologique, le cycle ovarien est tributaire des follicules présents dans vos ovaires.

Cette réserve folliculaire est constituée à la naissance et n’est pas inépuisable, en effet le stock de follicules fléchit au cours de la vie d’une femme jusqu’à s’épuiser à la ménopause.

Le cycle ovarien permettant la maturation cyclique d’un seul follicule à la fois, est un cycle mensuel qui se divise en 2 périodes rythmées par la sécrétion de 2 hormones par l’ovaire.

La sécrétion d’œstrogènes prédomine en début de cycle (des règles jusqu’au 14e jour) et prépare l’endomètre à accueillir un éventuel embryon s’il y a fécondation de l’ovule.

La deuxième partie du cycle est régie par la sécrétion de progestérone qui stoppe l’épaississement endométrial et le prépare à une éventuelle nidation si l’ovule est fécondé.

La chute de la progestérone et des oestrogènes en l’absence de fécondation induit la survenue des règles par privation hormonale. Ce cycle récurrent recommence jusqu’à la fin de la réserve des follicules ovariens.

Quand le stock de follicule fléchit,la production de progestérone prend fin en premier lieu,  puis elle suivie de celles des oestrogènes.

Cette baisse hormonale s’accompagne de symptômes particuliers et souvent mal identifiés.

Quels sont les symptômes de la préménopause ?

La perturbation du cycle :

Si cette période est asymptomatique pour 10 à 20% d’entre vous et se passe sans gêne particulière, pour la majorité d’entre vous elle est pourvoyeuse de symptômes qui cumulés peuvent entraver votre confort et votre bien-être.

L’un des premiers symptômes est le raccourcissement du cycle ou la transformation de la quantité des règles.Vous passez de règles, à de petites pertes ou à des règles abondantes.

Les règles peuvent également devenir irrégulières.

Le Syndrome prémenstruel :

Il débute 10 jours avant les règles et se poursuit jusqu’à la fin du cycle.

Son apparition, réapparition ou aggravation est dûe à la prédominance oestrogénique et se traduit par : maux de tête, tensions mammaires, mais également ballonnement abdominal, oedèmes des extrémités.

Irritabilité, fatigue et intolérance à la frustration sont également de la partie : vous vous retrouvez à faire preuve de moins de patience dans votre quotidien, un rien vous perturbe et vous êtes plus sensible et plus fragile que d’habitude.

Les troubles du sommeil :

Des troubles du sommeil et des  suées nocturnes peuvent également apparaître rendant vos nuits de moins en moins reposantes : vous vous réveillez transpirante voire trempée à cause de la sueur froide. Ces symptômes sont corrélés au manque en progestérone, hormone de la deuxième partie  du cycle aux vertus apaisantes.

Les sueurs nocturnes :

Pouvant précéder leurs cousines diurnes ou bouffées de chaleur, elles sont corrélées probablement à la privation oestrogénique et au déséquilibre de la régulation hypothalamique de la chaleur corporelle qui en résulte.

Leur survenue semble être un facteur de risque de diabète par la suite ! Aussi faut-il à titre préventif réaliser des dosages de la glycémie à jeûn et de l’insulinémie dès la quarantaine.

Les bouffées de chaleur :

Dûes à la carence en oestrogènes, c’est un des symptômes les plus handicapants de cette période délicate, 7 femmes sur 10 les subissent et ce n’est pas une vue de l’esprit.

Ces bouffées de chaleur peuvent perdurer, selon une étude américaine publiée en 2015 sur 3300 patientes, jusqu’à 11 ans en
totalité !

Elles proviennent du dérèglement de l’axe hypothalamo-hypophysaire dû au manque de rétrocontrôle par les œstrogènes en baisse. L’hypothalamus, centre de régulation de la température du corps connaît un tumulte important évoluant par vagues : ce sont les bouffées de chaleur.

Cette impression d’embrasement du visage, du cou et du décolleté et plus rarement de tout le corps peut durer entre 30 secondes et 3 minutes et se terminer par des sueurs froides extrêmement désagréables.

Cet épisode  soudain qui survient en toute circonstance, vous laisse trempée, tremblante et confuse surtout en présence d’un tiers.

Une étude parue en 2020 dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology révèle que les patientes sujettes aux bouffées de chaleur mais également aux sueurs nocturnes sont 70% plus à risque d’être victimes d’un problème cardio-vasculaire (angine de poitrine,angor ou arythmie ..).

Des émotions incontrôlables :

Des troubles de l’humeur ou des dérèglements émotionnels peuvent survenir allant de l’irritabilité à la dépression.

Votre labilité émotionnelle est palpable, vous pouvez passer de la gaieté à la tristesse sans savoir pourquoi en quelques minutes.

Le ralentissement de la sécrétion de progestérone, hormone de la zénitude par excellence semble être à l’origine de ces fluctuations thymiques.

La baisse de la libido :

Votre libido devient paresseuse et une sécheresse vaginale peut s’installer au fil de la carence en oestrogènes. Les voies urinaires perdent leur élasticité ce qui peut générer une incontinence lorsque vous riez ou que vous faites votre footing.

La prise de poids :

Si votre métabolisme de base tend à baisser pendant cette période, la prise de poids souvent observée avant la ménopause n’est pas directement liée à la baisse en oestrogènes et/ou progestérone.

En effet, même si vous ne changez rien au contenu de votre assiette, vous avez l’impression que vous prenez du poids : cela s’explique par le fait que l’organisme ne brûle plus autant de calories qu’avant, votre métabolisme est au ralenti.

Par ailleurs, les oestrogènes sont des hormones régulatrices de l’appétit tandis que la progestérone module la dépense de l’énergie.

Si la sécrétion de la progestérone baisse, comme c’est le cas au début de la pré-ménopause, votre capacité à brûler les calories diminue également.

La baisse des oestrogènes inéluctable et qui suit la première, augmente fringales et diminue votre sensation de satiété.

Vous rajoutez à cela le manque de sommeil et les nuits agitées, la fatigue engendre plus de cravings (grignotages incontrôlables) d’aliments à index glycémique haut.

L’impression générale de prise de poids est également dûe à un changement de la répartition des graisses par privation hormonale, celles-ci ont plus tendance à s’accumuler sur le ventre faisant passer la silhouette d’une forme gynoïde à une forme androïde.

Les ballonnements et le ralentissement du transit :

Des modifications microbiotiques et notamment la baisse des bifidobactéries expliquent le ralentissement du transit entraînant une constipation chronique et l’accumulation de gaz dans votre intestin.

Votre digestion est plus laborieuse, les aliments non digérés sont acheminés en l’état le long de votre côlon et seront ainsi fermentés par les bactéries présentes. Ce procédé libère des gaz expliquant ballonnements, sensation de maldigestion et éructations.

Les douleurs articulaires :

Le port de talons que vous affectionniez jadis devient une véritable torture pour votre dos et vos genoux et des douleurs attribuées à l’arthrose commencent à s’installer: c’est probablement la carence en oestrogènes qui s’amorce.

En effet, la baisse de la sécrétion d’oestrogènes augmente le remodelage de vos os en accélérant  la dégradation osseuse et en baissant la synthèse de tissu nouveau.

Si la perte osseuse se majore dans les trois à cinq ans suivant la ménopause, cette perte débute souvent bien avant pendant la préménopause.

Rétention d’eau et cellulite :

Les variations hormonales de l’équilibre oestrogène/progestérone peuvent participer à l’installation d’un phénomène de cellulite en affectant vos glandes surrénales qui contrôlent la régulation centrale des fluides corporels, provoquant le phénomène de rétention d’eau.

Une cellulite aqueuse inhabituelle s’installe insidieusement sur vos cuisses, vos fesses et même votre ventre.

La carence progestative diminue votre seuil de tolérance au stress, en réponse, vos surrénales sécrètent du cortisol.

L’élévation du cortisol augmente la glycémie circulante et donc le taux d’insuline provoquant des hypoglycémies réactionnelles :

Vos envies de sucre augmentent et vous prenez du poids : La cellulite adipeuse s’installe.

Pour finir le cortisol entraîne également une inflammation de bas grade, qui associée au déséquilibre des glandes surrénales engendré par la chute des oestrogènes, provoque ce phénomène de cellulite inflammatoire qu’est la cellulite fibreuse.

Par ailleurs, une carence en oestrogènes peut également diminuer l’activité des enzymes, qui dégradent les fibres de collagène rigidifiées et anciennes, formant les septas que l’on retrouve  dans la cellulite fibreuse et les capitons.

Le stress et les hormones

Il est indéniable que le facteur stress et l’impact des évènements traumatiques de votre vie engendrent des modifications hormonales pouvant affecter votre équilibre psychique.

Pendant cette période très fragile, votre seuil de tolérance au stress quotidien baisse suite à la carence progestative inaugurale.

Le stress augmente, votre taux de cortisol bloque l’action de la progestérone en se fixant sur ses récepteurs, provoquant ainsi une aggravation de la baisse de la progestérone.

Le relâchement cutané :

La carence oestrogénique qui s’installe insidieusement au cours de la pré-ménopause pour se majorer à la ménopause est une vraie révolution pour votre corps, vous avez l’impression que la qualité de votre peau se dégrade et vous nous faites part d’un «coup de vieux» soudain et rapide.

Les œstrogènes sont en effet un vrai soutien de la qualité de peau, leur baisse engendre donc un manque de stimulation fibroblastique et une augmentation de la destruction du collagène par les enzymes (collagénases).

Ainsi, la perte collagénique est estimée à 30% pendant les 5 premières années de la ménopause,  puis de 1 à 2% par année de ménopause !

Il faut donc Mesdames, prendre les devants et ne pas laisser les symptômes s’accumuler, un suivi ou Check up est nécessaire et permettra de prévenir les effets de la carence hormonale.

La préménopause : quelle prévention, quelles solutions ?

Comme vous l’aurez compris, il faut s’inquiéter et prendre en charge les moindres symptômes bien avant l’arrêt des règles qui signe le début de la ménopause.

Voici quelques conseils pour bien traverser cette période :

  • consommer régulièrement des poissons gras (saumon, thon, truite, anchois, sardines) riches en oméga 3.
  • diminuer la ration en glucides raffinés ou transformés (pâtes, riz, gâteaux…).
  • s’orienter vers une alimentation équilibrée riche en protéines et en fibres (légumes verts, céréales complètes, viandes blanches et œufs).
  • garder une activité physique régulière et combiner des pratiques d’endurance modérée (marche rapide, danse, natation) à des exercices de renforcement musculaire (yoga, pilates) : cela permet la réduction du risque d’ostéoporose et des bouffées de chaleur, mais également de la nervosité.
  • éviter la prise de stimulants (théine, caféine, nicotine, alcool), dormir dans une pièce fraîche, sombre et calme  afin d’améliorer votre sommeil.
  • une supplémentation orale à base de compléments alimentaires contenant du safran et des omégas 3 montre une efficacité sur les troubles de l’humeur et sur le sommeil.

Un des meilleurs traitements préventif de la ménopause est le traitement hormonal ou THM.

Insuffisamment conseillé du fait de la défiance engendrée par une étude américaine : la WHI (Women Health Initiative Study), parue en 2002, cette étude mal réalisée a jeté l’opprobre sur un traitement hormonal efficace sur les symptômes de la ménopause.

En effet, cette étude a été réalisée sur un échantillon de femmes en surpoids voire obèses, avec des oestrogènes d’origine animale (cheval)  administrés 10 ans après l’apparition de la ménopause et sans personnalisation du traitement.

Comment peut-on vous accompagner chez Hind Clinique de Beauté ?

La consultation et la prise en charge micronutritionnelle : 

Notre vision holistique de la médecine esthétique nous a conduit à construire un véritable accompagnement micronutritionnel pour cette période difficile.

Au cours de la consultation de micronutrition, nous évaluons avec vous votre santé dans sa globalité suivant 7 axes.

Une fois le ou les problèmes cernés, une recherche biologique vous est proposée afin de mettre en évidence le déséquilibre et d’identifier la ou les causes qui y participent.

Un suivi avec interprétation des données biologiques (laboratoire spécialisé en Micronutrition) et traitement à base de produits naturels, vous sera ensuite proposé pour rétablir les équilibres.

Améliorer votre qualité de peau et traiter le relâchement cutané : 

  • Radiofréquence microneedlée Morpheus8: technique de référence pour éviter le relâchement cutané au niveau du visage et du corps.
  • Lasers esthétiques: revitalisation, resurfacing, ils permettent d’agir sur les rides superficielles ou plus profondes pour relisser votre peau et lui redonner un aspect plus tonique.
  • Les inducteurs collagéniques et/ou skinboosters : injection d’acide hyaluronique  seul ou combiné à l’hydroxyapatite de calcium permettant de restaurer la fermeté de votre peau.
  • Les peelings: application d’une solution concentrée en acide trichloracétique ou acide rétinoïque permettant de stimuler la fonction de néocollagenèse de vos fibroblastes.
  • Mésothérapie à l’aide d’un pistolet injecteur: micro-injections intradermiques d’actifs raffermissants et liftants effectuées sur le visage et le corps.
  • Cosmétiques anti-âge: sélection d’actifs efficaces et adaptés à votre âge (isoflavones, DMAE, rétinol à haute concentration) dans une véritable démarche d’expertise cosmétologique.

Traiter vos adiposités localisées : 

Si la consultation de micronutrition nous permet de vous accompagner dans le rééquilibrage alimentaire nécessaire, d’autres procédures seront efficaces pour le traitement des graisses résistantes localisées.

  • Coolsculpting ou cryolipolyse : méthode esthétique non invasive utilisant le froid jusqu’à -11°C pour réduire les amas graisseux tenaces de votre corps. Pouvant être effectuée sur plus de 10 zones du corps, cette double technologie brevetée permet d’éliminer jusqu’à – 40% de vos pannicules adipeux.
  • Mésothérapie au pistolet injecteur d’actifs lipolytiques (L-carnitine…)

Lutter contre la cellulite : 

  • Mésothérapie combinée à des cures de drainage lymphatique (Renata França) et madérothétapie.
  • Soins cabines et cosmétiques à domicile Bodyshock: cure de 10 massages avec application de masque contenant des actifs drainants et raffermissants, associée à des cosmétiques et compléments alimentaires à domicile.

Quels sont les tarifs des traitements pour une femme approchant la ménopause à Montpellier ?

A l’issue de votre première consultation au sein de notre clinique à Montpellier, un devis sur mesure vous est remis.

Profitez de notre offre de paiement fractionné en 2, 3 ou 4 fois pour tout montant supérieur à 500€ !